Selon les données de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM), en France, près de 650 000 accidents du travail ont été recensés en 2022. Parallèlement, le nombre de cas reconnus de maladies professionnelles a dépassé les 50 000. Derrière ces chiffres se cache une réalité humaine complexe, qui met en exergue l'importance cruciale de la prévention des risques professionnels dans le monde du travail.

Malgré ce constat, notre approche actuelle de la prévention et de la santé au travail demeure fragmentée. Nous tendons à dissocier les risques physiques des risques pour notre santé mentale, comme si ces deux dimensions étaient indépendantes et n'influençaient pas mutuellement notre santé et notre bien-être.

Dans cet article, je vous propose d’approfondir cette problématique et de réfléchir à une nouvelle approche intégrée de la prévention des risques professionnels, qui tienne compte à la fois des risques physiques et psychosociaux, comme un « tout ». 

Trouver l'équilibre : Sur le fil des risques professionnels et psychosociaux, concilier sécurité et performance au travail.

La prévention des risques professionnels ne doit pas être perçue comme une contrainte, mais comme une véritable ressource.

Dans une vision pragmatique, il est indéniable que la santé et la sécurité des employés sont des facteurs clés pour le bon fonctionnement et la durabilité d'une entreprise. Le concept est simple : un salarié en bonne santé, tant physique que mentale, est un salarié plus productif, plus créatif, plus engagé.

Les entreprises qui négligent cet aspect peuvent être confrontées à des problèmes tels que l'absentéisme, la baisse de la productivité, le turnover élevé, sans parler des éventuelles sanctions juridiques et de la mauvaise réputation.

La prévention des risques professionnels devient alors un investissement rentable. Elle permet non seulement d'éviter les coûts directs liés aux accidents du travail et aux maladies professionnelles (indemnités, remplacement des travailleurs absents, etc.), mais aussi d'améliorer la performance globale de l'entreprise. En mettant en place des mesures de prévention efficaces, l'entreprise crée un environnement de travail plus sûr, plus agréable et plus stimulant, ce qui peut augmenter la motivation, l'engagement et la productivité des employés.

Une nécessité multidimensionnelle et collective

La santé et la sécurité sur le lieu de travail sont des questions cruciales pour chaque entreprise. Ces sujets touchent non seulement des aspects humains, économiques et juridiques, mais ont également un impact sociétal considérable. Une stratégie de prévention efficace nécessite l'engagement et la participation de tout le monde au sein de l'entreprise.

De plus, selon les principes de prévention établis par le code du travail (articles L4121-1 et L. 41 21–2), les actions de prévention, d'éducation et de formation doivent être soigneusement planifiées et adaptées en fonction des ressources et de l'organisation de chaque entreprise. Ces actions doivent viser une amélioration continue des conditions actuelles.

En termes plus simples, nous ne pouvons plus passer à côté de la prévention.  Mettre l'accent sur la santé et la sécurité en milieu de travail c’est essentiel car cela un impact sur de nombreux de domaines. Pour une stratégie de prévention qui fonctionne, tout le monde dans l'entreprise doit s'impliquer. En plus, les actions pour prévenir les risques, informer et former les employés doivent être bien planifiées et adaptées aux ressources disponibles dans l'entreprise. Il faut toujours chercher à améliorer la situation actuelle.

Les principes généraux de prévention

Voici 3 premiers grands principes de prévention qui agissent comme un guide pour rendre le travail plus sûr, auxquels on peut ajouter celui de "Planifier la prévention et tenir compte de l'évolution de la technique. » sur lesquels je ne ferai pas de focus ici : 

  • Éviter les risques : Dans la mesure du possible, on supprime le risque à la base plutôt que de se contenter de le gérer. C'est un peu comme choisir de ne pas marcher sur une route glissante plutôt que d'essayer de marcher sans tomber. Par exemple, dans un atelier de menuiserie, plutôt que de gérer le risque de blessure lié à l'utilisation d'une scie circulaire, il serait préférable de l'éviter en utilisant des machines plus sûres ou des méthodes de travail alternatives.
  • Évaluer les risques non évitables : Parfois, on ne peut pas éliminer totalement un risque. Dans ce cas, il faut l'évaluer, c'est-à-dire comprendre exactement ce qui peut mal tourner et comment. Par exemple, dans une entreprise de construction, si le travail en hauteur est inévitable, il est crucial d'évaluer les risques de chute et de mettre en place les mesures de sécurité nécessaires.
  • Lutter contre les risques à la source : Cela signifie qu'il faut essayer de résoudre les problèmes là où ils se produisent, plutôt que de traiter les symptômes. On vise à éliminer ou à réduire les risques à leur point d'origine plutôt qu'à mettre en place des mesures qui ne font que minimiser les conséquences du risque. Par exemple, si le bruit est un problème dans une usine, il serait préférable de réduire le bruit à la source en utilisant des machines plus silencieuses ou en installant des isolants sonores, plutôt que de se contenter de fournir des protecteurs auditifs aux travailleurs.

Des principes complémentaires pour une prévention efficace

En poursuivant notre exploration des principes fondamentaux de la prévention, nous mettons en lumière des approches complémentaires pour optimiser la santé et la sécurité sur le lieu de travail. En lien avec les trois premiers principes, nous allons maintenant aborder des mesures complémentaires pour une prévention efficace des risques professionnels :

  • Adapter le travail à l'homme : Les tâches et les outils de travail devraient être conçus de manière à être confortables et sûrs pour les personnes qui les utilisent. L'adaptation du travail à l'homme, aussi connu sous le nom d'ergonomie, vise à adapter les conditions de travail à nos capacités et à nos besoins. Par exemple, la conception d'un poste de travail pourrait prendre en compte la taille, la force et la mobilité du travailleur pour réduire le risque de blessures dues à une mauvaise posture ou à des mouvements répétitifs.
  • Remplacer de ce qui est dangereux par ce qui l'est moins : Si quelque chose est dangereux, il vaut mieux essayer de le remplacer par quelque chose de moins dangereux. C'est ce qu'on appelle souvent le principe de substitution. Il vise à éliminer ou à réduire les risques en remplaçant les matériaux, les processus ou les équipements dangereux par des alternatives plus sûres. Par exemple, dans une industrie chimique, il serait préférable d'utiliser des produits chimiques moins nocifs ou non toxiques lorsque c'est possible.
  • Prioriser les mesures de protection collective sur les mesures de protection individuelle : Il est préférable de mettre en place des mesures qui protègent tout le monde, comme une bonne ventilation, plutôt que de compter sur des équipements de protection individuels, comme des masques. Par exemple, dans une usine où des produits chimiques volatils sont utilisés, il est préférable d'installer un système de ventilation adéquat pour réduire l'exposition de tous les travailleurs, plutôt que de se reposer uniquement sur l'utilisation de respirateurs individuels.
  • Donner des informations appropriées : toutes les personnes travaillant dans l’entreprise doivent être formées et informées sur les risques qu'ils peuvent rencontrer au travail et sur la façon de se protéger. Par exemple, un travailleur dans une usine de transformation de métal doit être formé sur les dangers du travail avec des machines à haute température, comment utiliser correctement les équipements de protection individuelle, et quoi faire en cas d’urgence.

Comme vous le constatez, la tendance traditionnelle a été de séparer les risques physiques des risques psychosociaux dans la formation à la prévention, et cela peut renforcer l'idée que ces deux types de risques sont fondamentalement différents ou que les risques psychosociaux sont d'une certaine manière moins "réels" ou moins importants.

Et si on disait adieu aux clichés pour opter (enfin) pour une nouvelle approche des risques professionnels : une parfaite harmonie entre physique, psychique et social.

Une réalité à prendre en compte dans la prévention initiale des risques professionnels

En réalité, les risques psychosociaux peuvent avoir des impacts tout aussi graves sur la santé que les risques physiques. Et si l’on va plus loin, ces deux types de risques sont souvent liés.

Par exemple, un environnement de travail physiquement dangereux peut causer du stress et de l'anxiété, tandis qu'un environnement de travail stressant peut rendre les travailleurs plus susceptibles de commettre des erreurs qui mènent à des accidents physiques.

On pourrait donc reprendre ces 7 principes fondamentaux en intégrant des exemples variés sur différents secteurs liés à la santé psychique et sociale. Aucune stigmatisation ici juste une pluralité de cas concrets pour que cela soit plus parlant pour toutes et tous :

Éviter les risques pour un environnement de travail sûr

Dans le secteur des bureaux de tabac, la présence de caisses contenant d'importantes sommes d'argent a constitué pendant longtemps un risque d'agression ou de braquage.

Ces incidents peuvent avoir un impact psychologique majeur sur les employés concernés, pouvant aller jusqu'à des troubles de stress post-traumatique (TSPT).

Pour éviter ce risque, la stratégie a été l'utilisation de systèmes de caisse électronique pour réduire la présence d'argent liquide dans les locaux, l'installation de caméras de surveillance pour dissuader les voleurs potentiels, et la formation du personnel pour réagir adéquatement en cas de situation à risque.

Cette réorganisation de l'espace et du mode de travail a permis non seulement de réduire le risque de braquages, mais aussi d'éliminer le stress et l'anxiété associés à la gestion d'importantes sommes d’argent.

Comprendre l'inévitable : Évaluer les risques qui persistent malgré tout  

Dans le domaine de la santé, les professionnels sont souvent confrontés à des exigences émotionnelles élevées. Cela comprend le fait de gérer des situations émotionnellement intenses, comme le décès d'un patient, des urgences critiques ou le traitement de maladies graves.

Ces situations peuvent conduire à un risque non évitable de stress chronique ou d'épuisement professionnel, également connu sous le nom de burnout. Pour évaluer ce risque, des mesures de suivi de la santé mentale du personnel peuvent être mises en place.

Cela pourrait comprendre des entretiens individuels réguliers avec un professionnel de la santé mentale, des auto-évaluations anonymes régulières pour surveiller les niveaux de stress et de fatigue.

En fonction des résultats, on peut très bien imaginer des séances de groupe pour partager les expériences et ouvrir la parole, la proposition d’un accompagnement individuel, ou des formations pour aider le personnel à développer des stratégies d'adaptation efficaces (coping) face aux situations émotionnellement exigeantes. Et en passant, on pourrait aussi envisager une restructuration des horaires de travail pour éviter la surcharge de travail et permettre un temps de récupération suffisant.

Quand les risques physiques se mêlent aux défis psychologiques.

Source du changement : Combattre les risques à leur origine

Dans le secteur de la restauration, un problème courant est le stress et l'épuisement liés aux longues heures de travail, au travail nocturne et aux exigences de service à la clientèle constantes. Au lieu de traiter uniquement ces symptômes par des solutions individuelles (comme suggérer aux employés de pratiquer une séance de relaxation par eux-mêmes), une approche plus efficace serait de s'attaquer à la source du problème.

Quelques exemples : repenser les horaires de travail pour permettre des pauses suffisantes, mettre en place des rotations de personnel pour éviter que les mêmes personnes ne travaillent toujours pendant les heures de pointe, et former les managers pour qu'ils reconnaissent les signes de stress pour eux-même et dans leurs équipes.

Un travail qui nous ressemble : Adapter notre environnement professionnel à nos besoins

Dans le secteur commercial, les objectifs de performance et les attentes peuvent parfois être source de stress élevé et de pression pour les équipes. L’impact sur la santé mentale associé pourrait être atténué en adaptant ces exigences de travail à la capacité humaine.

Cela commence par la mise en place d'objectifs de vente réalistes et réalisables, qui prennent en compte le marché actuel, le produit ou le service vendu et les capacités individuelles du vendeur. Cela passe aussi par reconnaître que les performances peuvent fluctuer et que des périodes de ventes plus faibles peuvent être dues à des facteurs externes indépendants de la volonté du vendeur.

Des alternatives sûres : Remplacer les dangers par des solutions plus sûres

Dans le secteur chimique, les travailleurs sont souvent exposés à des substances dangereuses qui peuvent non seulement poser un risque pour la santé physique, mais aussi entraîner un stress chronique et de l'anxiété due à la peur constante de l'exposition à ces substances. Dans ce contexte, une mesure préventive serait de remplacer ces substances dangereuses par des alternatives moins nocives, lorsque cela est possible.

Par exemple, utiliser des solvants à base d'eau plutôt que des solvants à base d'hydrocarbures, qui sont plus toxiques. En outre, on peut envisager la mise en place d’une formation complète sur la manipulation sûre des produits chimiques, ainsi que des protocoles d'urgence en cas d’exposition.

Cela peut aider à réduire l'anxiété liée à l'utilisation de ces substances et rassurer les salariés sur le fait qu'ils disposent des connaissances et des moyens nécessaires pour se protéger, ce qui peut grandement atténuer l'impact psychologique de ces risques.

Tous ensemble pour la sécurité : Prioriser la protection collective 

Dans le secteur de la construction, où les travailleurs peuvent être exposés à des risques physiques et mentaux en raison des exigences physiques du travail et de l'exposition à des incidents sur le lieu de travail, une approche plus globale de la sécurité peut être envisagée.

Au lieu de se concentrer uniquement sur la fourniture d'équipements de protection individuelle (EPI) pour prévenir les accidents physiques, on pourrait également instaurer une culture de la santé et de la sécurité forte qui encourage la communication ouverte et la signalisation des dangers. Cela peut passer par la mise en place de réunions régulières sur la sécurité où les travailleurs peuvent partager leurs préoccupations et discuter des incidents récents de manière ouverte et non punitive. C’est une excellente solution qui contribue à prévenir non seulement les accidents physiques, mais aussi qui aide à atténuer le stress (chronique parfois) associé à la peur des accidents.

Informés et protégés : Donner les instructions appropriées pour prévenir les risques

Dans le secteur de la banque et de l'assurance, les enquêtes* ont révélé que le harcèlement au travail est une problématique majeure, touchant une grande partie des employés, notamment les femmes.

Pour remédier à cela, une formation spécifique et régulière sur la reconnaissance et la dénonciation du harcèlement peut être mise en place.

Cette formation peut inclure des scénarios basés sur la réalité du secteur, comme les comportements inappropriés par e-mail ou par messagerie instantanée d'entreprise, qui sont des modes courants de harcèlement dans ce domaine.

Au delà de la formation pour reconnaître les formes de harcèlement et comprendre comment le signaler, il est essentiel d'informer les employés sur les ressources de soutien disponibles. On pourrait penser à des séquences d’information lors des réunions sur les procédures internes de signalement, les options de soutien psychologique, ainsi que les protections juridiques en place pour les victimes de harcèlement. 

Réévaluer notre approche des risques professionnels

La manière dont nous percevons et interprétons les risques professionnels a une grande influence sur la manière dont nous les abordons dans nos politiques, nos formations et nos interventions. 

Historiquement, l'accent a été mis sur les risques physiques, avec une reconnaissance beaucoup moins grande des risques psychosociaux. Cela peut être lié, entre autre, à une représentation sociale qui valorise le « Sois fort », et qui a tendance à minimiser ou à individualiser la souffrance psychologique ou sociale.

Cette approche est réductrice et ne reflète pas la réalité complexe du monde du travail actuel, où les stress et les pressions psychosociales sont de plus en plus reconnus comme des facteurs de risque importants pour notre santé.

Intégrer les risques psychosociaux et physiques dans une approche globale de la prévention des risques professionnels, c’est changer également les représentations sociales de ce que signifie "être en sécurité" au travail. 

De plus, cette approche contribue à déstigmatiser les problèmes de santé mentale au travail en les reconnaissant aussi comme une partie des problèmes structurels liés à l'organisation et aux conditions de travail, plutôt qu’uniquement comme des signes de faiblesse ou d'échec individuels. 

En reconnaissant les risques psychosociaux comme une partie intégrante des risques professionnels, nous mettons l'accent sur l'importance de créer des environnements de travail sains et soutenants pour tous les travailleurs, indépendamment de leur "force intérieure" individuelle.

En somme, donner une place égale aux risques psychosociaux dans notre compréhension des risques professionnels contribue à une représentation plus juste et plus complète de la santé et de l’idée d'être "en sécurité » au travail.

La sécurité psychologique au travail : une clé essentielle

L'idée d'être "en sécurité" au travail est une notion qui a évolué avec le temps. Dans l’imaginaire collectif, être en sécurité au travail signifie principalement être à l'abri des accidents et des blessures physiques. 

Avec une prise de conscience croissante des problèmes de santé mentale au travail, il est devient clair que la sécurité au travail englobe également la sécurité psychologique.

La sécurité psychologique est définie comme un climat dans lequel les gens se sentent à l'aise pour être eux-mêmes, pour exprimer leurs pensées et leurs sentiments sans crainte de sanctions ou de jugements négatifs. Il s'agit d'un concept clé dans la gestion moderne des ressources humaines et de la santé et sécurité au travail.

Dans une étude pionnière réalisée par Google, connue sous le nom de Projet Aristote, la sécurité psychologique a été identifiée comme le facteur le plus important contribuant à l'efficacité des équipes. 

L'étude a révélé que dans les équipes où les membres se sentaient en sécurité pour prendre des risques et être vulnérables les uns envers les autres, la performance était nettement supérieure à celle des équipes où cette sécurité psychologique était absente.

Intégrer la sécurité psychologique dans notre compréhension des risques professionnels a donc une double utilité. Non seulement elle nous permet de prendre en compte les risques psychosociaux au travail, mais elle met également en lumière l'importance d'un climat de travail positif et respectueux pour la performance de l’équipe.

La sécurité psychologique contribue à créer un environnement de travail où les travailleurs se sentent valorisés, respectés et libres d'exprimer leurs idées et leurs préoccupations. Cela favorise non seulement le bien-être mental et émotionnel des travailleurs, mais aussi la créativité, l'innovation et la performance de l'équipe. 

Ainsi, être "en sécurité" au travail ne signifie plus seulement éviter les blessures physiques, mais aussi se sentir respecté, valorisé et psychologiquement en sécurité.

Une vision complète pour une approche de la santé au travail réussie

Cette analyse souligne l'importance d'une vision à la fois pragmatique et convaincue dans la prévention des risques professionnels.

Reconnaissons d'abord que les entreprises sont bien plus que de simples machines économiques. Elles sont composées d'individus avec des rêves, des craintes, et des besoins uniques. Ce sont ces individus qui, par leur engagement et leur travail, permettent à l'entreprise d'exister et de prospérer. 

Dans cette perspective, la prévention des risques professionnels n'est pas un simple exercice réglementaire, mais une démarche qui témoigne du respect et de l'estime que l'entreprise a pour ses salariés. En prenant soin de leur santé et de leur sécurité, l'entreprise montre qu'elle voit ses employés comme des êtres humains à part entière, et non comme de simples ressources à exploiter.

Par ailleurs, la prévention des risques professionnels, loin d'être un fardeau, peut être une source d'opportunités. Elle peut aider à améliorer l'efficacité et la performance de l'entreprise, à attirer et à retenir des talents, et à se distinguer comme un employeur de choix.

La prévention des risques professionnels peut contribuer à créer un environnement de travail positif et stimulant, où chaque personne se sent valorisée et soutenue. Et surtout, elle peut permettre à l'entreprise de faire une différence significative dans la vie de ses employés, et au-delà, dans la société dans son ensemble.

Je suis convaincue qu’en agissant de manière responsable et respectueuse envers ses employés, l'entreprise contribue à promouvoir une société plus équitable, plus humaine, plus respectueuse de la santé et du bien-être de tous. Elle s'inscrit dans une vision plus large de la responsabilité sociale des entreprises, où le succès ne se mesure pas uniquement en termes de profits, mais aussi en termes d'impact positif sur les personnes et sur la communauté.

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